Je ne suis pas seulement ce que je mange... encore que
Voici quelque temps déjà, Lolotte m’a demandé de répondre à ce questionnaire … dont j’ignore le titre, chacun.e le faisant heureusement travailler à sa guise pour y répondre.
Si vous étiez coincée sur une île pour le reste de votre vie, et que vous ne pouviez choisir qu’une seule cuisine (française, italienne…), laquelle adopteriez-vous ? Pourquoi ?
Je ferais en fonction de ce que j’ai sous la main : les produits, les modes de cuisson et ce que je sais faire. Pour l’essentiel, les bases de la cuisine française, rajeunies de produits et de savoir-faire venus d’Italie, du Maghreb et d’Asie, qu’il faudrait adapter aux ressources locales.
Quel est l’aliment ou le plat le plus inhabituel que vous ayez goûté ?
Je suis assez méfiante, du point de vue alimentaire, mais j’ai quand même goûté un standard de la cuisine écossaise, le haggis, de la panse de brebis farcie. Je ne peux pas dire que j’ai été emballée. J’avais déjà goûté quelque chose d’équivalent à Millau et je n’avais pas pu non plus.
Quel est l’aliment ou le plat le plus inhabituel que vous ayez goûté et aimé ?
Les pouces-pieds, qu’une amie de Belle-Ile avait rapportés de chez ses parents et que nous avions mangés dans sa chambre d’étudiante. Une découverte. Les ormeaux, aussi, qui sont aussi rares que délicieux. Et dans un autre registre, les oatcakes, galettes d’avoine écossaises.
Quels aliments évitez vous de manger (que ce soit à cause d’allergies, d’un régime alimentaire précis ou juste parce que vous n’aimez pas) ?
La vinaigrette, qui transforme complètement le goût des crudités, la cervelle, dont je n’aime pas la consistance, les fromages forts…
Est-ce que vous cuisinez ?
En général oui, mais parfois je manque de temps ou je n’ai pas l’esprit à ça. Le gros problème, c’est d’être toujours assez organisée.
Combien de livres de cuisine possédez-vous ?
Un certain nombre de livres, de revues, de classeurs peronnels... En voici l'essentiel, mais j'ai quelques autres livres, dispersés sur d'autres rayonnages dans la maison.
Quel est le plat que vous préparez lorsque vous souhaiter impressionner ?
C’est plutôt l’inverse qui se produit. Je trouve très gênant d’impressionner. Quand on aime cuisiner et que l’on fait des choses un peu élaborées, ça prend du temps et de l’énergie, demande du goût et les personnes que vous recevez ont parfois peur de ne pas pouvoir rendre l’équivalent, alors que le plaisir, c’est d’abord d’être ensemble.
Au restaurant, avez-vous déjà demande à ce que l’on vous change un plat ou un vin?
Oui, j’ai ramené une fois un plat de seiches complètement caoutchouteuses. Je crois que le cuisinier (qui s’improvisait tel) les avait cuisinées comme de petits calmars. Il me faisait la leçon comme à quelqu’un qui n’en a jamais mangé, alors que ma mère préparait de fabuleuses morgates à l’armoricaine. Il est revenu 10 mn plus tard avec les mêmes mollusques toujours aussi durs, mais j’étais contente d’avoir marqué le coup. Ce n’est pas parce qu’on habite une région touristique qu’il faut faire n’importe quoi.
Quel est l’aliment dont vous ne pourriez vous passer ?
Je ne sais pas trop, le pain peut-être.