Cinq choses sur moi
Merci à Gracianne de m’avoir invitée à participer à ce jeu de la blogosphère gourmande. C’est pour moi une grande première ; je n’ai encore participé à aucun jeu, questionnaire ou KIKI, même si l’envie me brûle parfois de lancer un questionnaire car je me pose mille questions sur la façon dont chacun(e) d’entre nous fait usage de son blog et de celui des autres.
J’habite en Bretagne, dans un port de pêche. Quand j’étais plus jeune, je m’imaginais ne pas pouvoir vivre ailleurs qu’au bord de la mer. Aujourd’hui, je crois que je pourrais m’adapter dans pas mal d’endroits, ce qui ne m’empêche pas d’apprécier celui où je vis… pas seulement pour la mer, d’abord pour l’amitié qui s’approfondit au fil du temps.
A table, je suis meilleure cuisinière que convive, car il y a hélas plein de choses que je n’aime pas. La liste, c’est d’abord : la vinaigrette, les oignons et l’ail crus, les huîtres crues, les fromages forts, après viennent le chou-fleur et les carottes cuites. Après ça devient compliqué : des carottes crues mais pas cuites, des pommes cuites mais pas crues… Et comme je n’aime pas non plus me forcer, mieux vaut donc me laisser au piano… ou tolérer que je dise non merci, ou que, comme les gamins, je fasse le tri dans mon assiette.
Distraite et indisciplinée, mais exerçant un métier qui demanderait, dans l’idéal pas mal d’autodiscipline, je suis souvent à la limite du retard et travaille souvent tard, voire très tard le soir. C’est que j’aime tout faire ou presque : ce qui a trait à mon métier, mais aussi lire, chanter, cuisiner, écrire, bavarder, et même bricoler, coudre… Mais comment faire tout ça dans une journée qui n’a que 24 heures ? Un peu touche-à-tout mais aussi perfectionniste, j’ai du mal à définir des priorités claires, je veux tout faire … et je me mets en retard.
Je suis une grignoteuse impénitente, diététiquement correcte le jour, mais prise tard le soir devant mon écran de fringales de toffees, biscuits et autres petites graines. Alors j’essaie de ne pas faire trop de gâteaux et biscuits, seulement quand j’ai mes enfants ou des amis, mais c’est dur parce que j’aime faire de la pâtisserie et que j’ai plein d’amis.
J’essaie de mettre mes idées en pratique. Pas facile par exemple d’être féministe et de passer pas mal de temps en cuisine. Alors je résous le paradoxe en faisant les choses si je veux, pas parce que je suis une femme, ou une conjointe, ou une mère mais parce que je veux le faire ou que je pense que je dois le faire.
Je passe le relais à Chris et à Cathy, si le cœur leur en dit. Je pensais aussi à Patrick mais je crois que Mamina l’a déjà sollicité.